Disparition des fonds euros ? Une bonne nouvelle pour les épargnants !
Quelques assureurs annoncent clairement la couleur, le rendement de leurs fonds euros en 2019 va sérieusement chuter, ce sera du rouge sombre. Espérant ainsi appeler les épargnants à changer d’état d’esprit et à oublier les fonds euros. Du côté de chez AltaProfits, François Leneveu se veut rassurant, la fin des fonds euros, c’est plutôt une bonne nouvelle a-t-il affirmé dans un webinaire diffusé cette semaine sur ce sujet.
Cela n’aura échappé à personne, les assureurs (Generali, Crédit Agricole Assurances, Allianz...) prennent la parole à tour de rôle afin d’avertir les épargnants, en résumé : les fonds euros obligataires, c’est fini ! La politique de taux négatifs de la BCE a mis un terme au modèle du fonds euros obligataire, vieux d’une quarantaine d’années. Ainsi, afin de se préserver, cf la recapitalisation de Suravenir, certains assureurs mettront en place des conditions de versement encore plus fortement restrictives dès 2020. Mais attention, ces conditions n’impacteront que les nouveaux versements sur ces fonds euros. Par ailleurs, tous les fonds euros ne sont pas logés à la même enseigne, loin de là. Certains fonds euros publieront encore pour cette année 2019 des rendements attractifs, proches des 3%. Il faut aller du côté des assureurs mutualistes pour dénicher de telles performances.
Quid des provisions sur bénéfices (PPB) de 4 à 5% ?
Fin des fonds euros, et si c’était une bonne nouvelle ?
Plutôt que de se morfondre chaque année en constatant la baisse des rendements, pour François Leneveu, co-fondateur d’AltaProfits, estime dans le webinaire diffusé le 8 octobre 2019, qu’il s’agit "plutôt d’une bonne nouvelle". Il se veut même rassurant. Si les fonds euros tels que nous les avons connus doivent disparaître, AltaProfits a suffisamment de ressources et d’ingéniosité financière pour proposer aux épargnants des solutions alternatives, sans pour autant aller vers les unités de compte sans une gestion pertinente du risque.
Quelles alternatives aux fonds euros obligataires ?
Investir une part bien calculée du capital en unités de compte, à risques modérés (SCPI, SCI, SC, OPCI, etc. : placer avec risques tout en acceptant un potentiel de perte réduit de son capital, au bout de 8 ans, c’est à la portée de tout épargnant : tout est une question de répartition entre le niveau de risques de chaque classe d’actifs, fonds euros et unités de compte. Car prendre des risques ne suffit pas. L’année 2018 a bien montré que la "prise de risques pour aller chercher du rendement", cela passait pas des années noires. Les épargnants averses aux risques n’accepteront logiquement pas ces aléas boursiers. Ils ne doivent donc pas céder totalement aux appels des assureurs d’aller vers des unités de compte, c’est juste un non-sens. Le courtier en assurance-vie AltaProfits permet justement, via un outil d’allocation d’actifs gratuit de gérer ses risques en fonction de la volatilité des supports et du profil de risque de l’épargnant. Cet outil, utilisable même en gestion libre, permet ainsi à l’épargnant d’être informé lorsque les bornes basses et hautes de son ratio rendement/risques sont franchies.
Fonds eurocroissance : quelques assureurs positionnés sur l’eurocroissance vont effectivement mettre largement en avant leurs fonds. Abaissement des frais, standardisation des rendements publiés, l’objectif du gouvernement est de décupler ces fonds en moins de deux années. Un challenge de taille, car à ce jour, rien de bien concret concernant l’évolution de ces fonds eurocroissance.
Gestion profilée : Chez AltaProfits, les solutions actuelles permettant de cadrer simplement son risque reposent sur les gestions profilées. Elles sont multiples et répondent à tous les besoins des épargnants. Mais là encore, une année noire boursière, et les rendements affichés sont négatifs. Une situation que bon nombre d’épargnants n’accepteront pas.
Mais ce n’est pas tout, en effet, M. Leneveu a confirmé qu’AltaProfits se fera fort dans les prochains mois de proposer de nouvelles solutions aux épargnants, face à la disparition des fonds euros. Des solutions corrigeant ces effets de "trous noirs" lors de mauvaises années boursières, tout en apportant un niveau de garanti du capital acceptable par tous.
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